la buissonnière ...
... pour le Pralin
du lundi au dimanche,
c'est
poursuivre les balades dans la ville,
frôler les théâtres et les cathédrales au matin,
envahir les jardins publics - sans public, ou presque - à l'heure où le soleil brille,
rencontrer de bons vieux soudain éclairés par cette presqu'unique petite bouille qui trottine sur les trottoirs
me suivre dans mes tournées spectacles,
cuisiner,
ou peindre ,
ou
pourquoi pas
dormir un peu,
quand ça lui chante,
bouquiner,
chanter,
crayonner,
et ...
s'ennuyer ...parce que ça aussi c'est sacrément précieux !
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Pour sa buissonnière, j'ai croqué au Pralin un vestiaire en gris ardoise,carreaux de réglisse, petites touches d'encre bleue et de soleil voilé ...
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Une salopette Arlequin* en drap ancien (Emmaüs) teint en gris antique, biais vichy et bretelles maison, avec une poche à crayons de couleurs.Portée sur un tee-shirt danseur maison cousu l'an passé. Gavroche en très beau coton Agnès B (marché tourangeau il y a 2ans)
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Un pantalon Gamin* en coton Agnes B, tee-shirt jersey gris à col pas roulé mais presque d'un bouquin japonais non répertorié chez les JCA,avec une petite phrase du Pralin, sussurée au creux de mon oreille une nuit d'été et qui parle d'étoile ... (elle est simplement écrite au crayon à tissu), gilet*godaillant à superposer, mitaines* de jersey noir (Marché St Pierre) et 1m20 d'écharpe de coton Ambre (Laine et tricot) d'une douceur infinie, tricotée aux points mousse et jersey.
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Parce qu'un vestiaire digne de ce nom ne peut se passer d'une pièce C'est dimanche, une chemise Palermo en coton, façon ardoise d'écolier (Toto)
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Un sarouel* dans un coton écossais Newman (Etoffes des héros) : simplissime, avec une taille élastiquée, j'en ai réduit la fourche par rapport à mes essais précédents. Porté avec le gilet godaillant vu plus haut.
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Un sarouel* né d'un coup de foudre absolu pour la collection Nixie Clothing. Pas mal d'heures passées pour obtenir au final ce que j'espérais exactement. J'ai joué avec un lin par instant rayé/brodé de blanc. Ca tournicote, ça godaille à souhait, ça a des poches pour 10000 trésors ...j'adooore ...
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Pour sortir, une vareuse en lin enduit (Marché St Pierre), et boutons de bois, issu du même japonais non répertorié cité plus haut, et une écharpe* toute de douceur elle aussi, en jersey noir doublée de coton (Lydie confiture) et ... parapluie 1900, chiné, à la délicieuse forme ombrelle ...
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Dernière pièce non faite maison, une blouse de lin confectionnée par le Vestiaire de Jeanne, maison dont j'admire le travail depuis longtemps tant il me parle à mille points de vue, on l'imagine aisément !
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Alors oui me voilà de retour après longtemps d'absence et de silence ...
Merci à celles qui sont venues me chercher, de leurs mots et de leurs pensées ...après un été un peu rugueux, ça m'a fait plus de bien encore que vous ne pouvez l'imaginer ...
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"Quand on s'ennuie on s'dit qu'c'est beau la vie
La loupe pas elle passera qu'une fois
Entre les cordes d'une mélodie
La sol fa si c'est pas si fa sol la"
Emma, Têtes raides/Jeanne Moreau